Chinese Two-Handed Sword
Full Description:
When Japanese pirates raided China’s southeastern coastline during the late Ming period[1] they brought with them a large, fearsome type of sword called the nodachi. Wielded in two hands and single-edged with a shallow ridge along the blade, this style of sword was subsequently copied by Chinese weaponsmiths and renamed the changdao. It retained many features associated with Japanese swords: the circular hand-guard with its two holes to allow the addition of a lanyard, the habaki at the blade’s forte to lock in the guard and help keep the sword in a scabbard, and the overall blade-shape and geometry. All of the above can be seen in this example, topped by an unusual horse-hoof pommel. The style of leather wrapping around the long handle and the hole in the pommel that allows the wrapping passage through it are both found in Korean swords as well as those from Japan.
While several similar swords from the late Qing dynasty exist, the higher level of Japanese influence on this particular example suggests that it is of an earlier date than most.
After this style of sword was adopted into the Chinese arsenal it was put to good use in the second half of the 16th century by Ming General Qi Jiguang’s soldiers holding the northern border against incursions by Mongol cavalry[2]. Found to be a good weapon, not only did the changdao remain in use for centuries after but martial arts that teach its use, under the more modern name of miao dao, are still in practice today.
Lorsque les pirates japonais pillèrent les côtes du sud-est de la Chine à la fin de la période Ming, [3] ils amenèrent avec eux un type de sabre, grand et terrible, appelé nodachi. Utilisé à deux mains, avec une lame à un seul tranchant parcourue d’une arrête peu prononcée, ce type de sabre fut par la suite copié par les forgerons chinois et rebaptisé changdao. Il a conservé de nombreuses caractéristiques associées aux épées japonaises : la garde circulaire percée de deux trous pour permettre le passage d’une cordelette d’attache, la forme et la géométrie générales de la lame, ainsi que le habaki, au talon de celle-ci, servant à la fixer dans la garde et permettant de bien maintenir le sabre dans son fourreau. Toutes ces caractéristiques peuvent être observées sur notre exemplaire, surmonté d’un pommeau assez inhabituel en sabot de cheval. Le style du laçage de cuir enveloppant la longue poignée ainsi que le trou du pommeau à travers lequel passe ledit laçage sont des éléments que l’on trouve autant sur les armes coréennes que japonaises.
Bien que de nombreux sabres similaires existent pour la fin de la dynastie Qing, la forte influence japonaise de notre exemplaire en particulier suggère une datation antérieure à la plupart d’entre eux.
Après l’intégration de ce type de sabre à l’arsenal des armes chinoises, il fut largement mis à contribution dès la seconde moitié du XVIe siècle par les soldats du général Ming Qi Jiguang qui gardaient la frontière nord contre les incursions de la cavalerie mongole. [4] Se révélant être une arme efficace, le changdao non seulement demeura en usage pendant les siècles qui suivirent, mais les arts martiaux qui enseignent son utilisation, sous le nom moderne de miao dao, sont encore pratiqués de nos jours.